Les livres qui m'ont aidé
Après avoir lu la biographie de Laure Manaudou, j'ai découvert l'interview qu'elle avait accordé au magazine "Questions de Femmes" :
Dans votre livre, vous expliquez ne jamais avoir aimé la natation. Expliquez-nous.
Effectivement, je crois n'avaoir jamais vraiment aimé ce sport. Même enfant, je ne me souviens pas avoir eu une passion débrodante pour la natation. La seule chose que je voulais, c'est prouver que j'étais la meilleure : dès que je plongeais, je ne pensais qu'à ganger. Et dès que je gagnais une compétition, j'oubliais la lassitude et l'horreur que j'avais parfois à effectuer des heures d'entrainement, à me lever à six heures du matin...
Qu'est-ce qui vous a semblé le plus difficile durant ces années-là ?
Je pense que le plus difficile a été de partir de chez moi à 14 ans, d'atterir à Melun, où je ne connaissais personne, où j'étais loin de ma famille. Il n'y avait personne pour me protéger. Je pensais que ce que je vivais été normal, je ne me suis rendue compte que bien plus tard que ça n'était pas le quotidien des enfants de mon âge. Aujourd'hui, en famille et avec mes copines, je rattrape le temps perdu.
Avez-vous souffert que la presse évoque, à votre, sujet, des sujets sulfureux (vos amours, photos de nues...etc.) ?
A l'époque ça n'a pas été simple, puisque j'étais très jeune : je n'étais pas guidée, je ne savais pas quoi dire aux journalistes. Aujourd'hui, je me sens plus forte, ça a permis à mon petit frère de ne pas faire les mêmes erreurs que moi.
Afin de me rassurer sur le fait que je n'étais pas la seule à avoir été malheureuse dans mon enfance à cause du sport, j'ai cherché les différents journaux et magazines qui parlaient de témoignages. Un m'a particulièrement ému et touché : celui d'Isabelle Demongeot.
L'Observateur a publié, il y quelques temps, le témoignage de la jeune joueuse de tennis.
Au début de 1990, Isabelle de Demongeot trouve la force de dire les quatre vérités : son entraineur, Régis de Camaret, l'aurait violé et agressé à plusieurs reprises, durant une dizaine d'années. Cependant, alors qu'elle porte plainte, il y a prescription. La joueuse enrage. Surtout, qu'elle n'est pas la seule à être dans ce cas...